lundi 13 avril 2009

Mardi 14 Avril - San Francisco

Sans un bruit,
Autre que les sirènes incessantes,
Je cherche doucement ce repos si précieux.
Pourtant, tout s'agite, partout
Et rien d'autre ne vient.
Je tente en vain d'entendre
Une petit Nocturne.
Mais rien ne vient.

Je suis à nouveau là-bas.
Ce là-bas si loin pour moi.
Ce là-bas que j'ai rêvé si fort.
Et surtout si longtemps
Que maintenant,
Ce là-bas n'est plus grand chose.
Ce là-bas n'est presque rien.
Tout cassé, tout froissé,
D'avoir été trop rêvé.
Ce là-bas n'existe plus car il est ici.
Ce là-bas la n'est pas.

Il me reste encore des là-bas.
J'en ai un, qui se revendique de lui même.
Et comme Schönberg aurait voulu
Qu'il fasse le premier pas,
Je voudrais qu'il sache des choses.
Des choses qu'il ne sait pas,
Des choses qu'on ne dit pas,
Des choses qu'on écrit pas sur une invitation.
Ces choses que l'on fait,
Le regard fuyant, les yeux qui se retournent,
Le soleil s'endormant et nos rêves qui s'écoulent.
Je voudrais qu'il découvre,
Les motels de merde, les rues qui s'arpentent,
Jusqu'aux heures les plus démentes,
Les yeux qu'on ne voit plus,
Que lorsque qu'on a trop bu,
Les nuits qui se démènent,
Avec les étoiles pour poèmes.
Je voudrais tant qu'il voit,
La folie de cette ville,
Les parcs pleins de couleurs,
Les sucres aux milles visions,
Les cigarettes à 10 000,
Et les garçons qui brillent
Qui ressemble à des filles.
Et les filles en blouson
Jouant comme des garçons.

Voilà,
Voilà comme je me perds ici.
A courir, à chanter.
J'ai l'impression de devenir fou.
Je ne pourrais donc jamais vivre là bas.
Cela m'est impossible.
J'y vais juste pour m'y perdre.
Juste pour ne rien faire,
Qu'avoir l'air fou.
Je lâche tout.
Ce qui se passe à San Francisco,
Cela reste à San Francisco.
Rien n'est réel,
Rien n'existe,
Tout le reste n'est que le reste.

Alors oui, je devrais me reposer,
Mais cela m'est impossible,
La meilleure des solutions serait too much,
Et surtout ne ferait qu'agrandir ma fatigue.

Levi est sorti de sa cure de Désintox'
Cela m'a fait plaisir de le voir.
Je crois que je l'embrasse aussi fort que vous.

Cela fait du bien de revoir ce petit frère.

Aucun commentaire: